10 JUILLET

Marc Charlan en 1975 – Photo (c) C. Gautrat

10 juillet 1949 : Naissance, à Rothéneuf, près de Saint-Malo, du chanteur français Marc CHARLAN, né sous le nom de Jean-Marc Vignon. Son pseudonyme de Charlan lui vient de son arrière grand-mère dont c’était le nom. Ses parents, érudits, ne le destinent pas nécessairement à une carrière artistique et à la musique de variétés rock. Mais, avant d’en arriver là, il effectue d’abord un stage de journaliste radio à RTL Paris en 1968. Puis, il se tourne vers l’animation et présente des émissions d’avant soirée à Radio Monte Carlo en 1969. Il effectue ensuite un court passage à la télévision française en présentant, sur la première chaîne, l’émission « Samedi et Compagnie » où il accueille, notamment, Jimi Hendrix. Enfin, au fil des rencontres, il fait la connaissance de quelques musiciens et s’oriente vers la chanson. Ainsi, en 1973, il enregistre un premier 45 tours sans prétention sérieuse où se trouvent « Petite amie » et « Moi je m’en fous ». Mais la surprise arrive en 1974 avec un premier succès, un rock endiablé qui est très diffusé sur les radios françaises: « Ma p’tite Irène ».

Dans les mois qui suivent, Marc Charlan enregistre un autre titre plein d’humour: « C’car de Stains » (avec un jeu de mots évoquant le nom du président français de l’époque Giscard d’Estaing) qui récolte aussi un joli score. Par la suite, l’artiste multiplie ses activités artistiques mais continue à commercialiser des 45 tours de diverses factures. En 1982, sous le pseudonyme de Rocky Chignolle, il chante « Olivia » qu’il a déjà enregistrée sous le nom de Marc Charlan en 1979. En 1990, il sort encore un 45-tours avec le titre « Hola que tal ».
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10 juillet 1975 : Soirée d’ouverture de la 15e Kermesse de la Bière à Maubeuge dans le Nord de la France (Hauts de France). Jusqu’au 21 juillet, des dizaines d’artistes vont se succéder sur la scène plantée au milieu d’un gigantesque chapiteau pouvant accueillir plus de 5.000 spectateurs assis et attablés. Parmi les chanteurs, groupes et duos francophones à s’y produire, il y a DAVE (le 10 juillet), C. JEROME le 11, Enrico MACIAS le 12, Laurent ROSSI et Daniel GUICHARD (le dimanche 13), CARLOS et les COMPAGNONS de la CHANSON (le 14 juillet), STONE et Eric CHARDEN (le 15), Annie CORDY le 16, Sylvie VARTAN le 17, Frédéric FRANCOIS le 18, Joe DASSIN le 19, Yves LECOCQ et Julien CLERC (le 20), Gilbert BECAUD pour le gala de clôture le 21 juillet. Il est a noter que le chapiteau étant accessible dès midi, des animations et des spectacles sont donc aussi prévus chaque jour en matinée. Des artistes y sont présentés pour un public senior. C’est ainsi le cas de Mathé ALTERY et Lucien LUPI présents à Maubeuge pendant toute la durée de la Kermesse de la Bière.

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ANDREX en 1959

10 juillet 1989 : Décès du chanteur et acteur français ANDREX à l’âge de 82 ans, d’une attaque cardiaque à Paris. Pour connaître une brève biographie de cet artiste, veuillez CLIQUER ICI.
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Clara Luciani en 2018

10 juillet 1992 : Naissance, à Martigues, de l’auteure-compositrice-interprète et musicienne française Clara LUCIANI. D’origine corse, Clara vit ses premières années à Septèmes-les-Vallons, dans la banlieue de Marseille. Après des études de base plutôt bien suivies, elle étudie l’histoire de l’art et rêve de jouer de la musique. En attendant de se lancer véritablement dans la vie professionnelle qu’elle aura choisie, elle effectue des petits boulots comme pizzaïola, baby sitter ou vendeuse. Plus que jamais passionnée de musique, Clara a 19 ans lorsqu’elle rencontre le groupe « La Femme » dont les membres lui permettent d’enregistrer deux chansons de l’album « Psycho Tropical Berlin » commercialisé en 2013. Après cette première expérience très enrichissante, elle quitte la formation et poursuit son voyage musical en créant, avec Maxime Sokolinski, le duo « Hologram ». Clara commence alors à composer quelques chansons mais elle veut avant tout apprendre les ficelles du métier en devenant musicienne pour Raphaël au cours de sa tournée qui a lieu en 2015 et 2016. Elle se décide alors à enregistrer quatre de ses compositions sur un disque qui sort en 2017 sous le titre « Monstre d’amour ». Au même moment, elle assure, en tant que chanteuse cette fois, la première partie des concerts de Benjamin Biolay. Encouragée, elle prépare alors un véritable album (« Sainte-Victoire ») qui est placé chez les disquaires en avril 2018 et qui est annoncé en radio par la chanson « La grenade » qui devient très vite un grand succès.

Cette rapide popularité l’amène à proposer des concerts en solo et à remporter la Victoire de la Musique de la catégorie « Révélation scène » le 8 février 2019 à Paris. En juin 2021, alors que certains pays commencent lentement à sortir de la période de confinement imposée par le coronavirus covid-19, Clara Luciani commercialise son deuxième album qui a pour titre « Coeur » et dont la première chanson à être diffusée par les médias a pour titre « Le reste ». Avec ce nouvel opus, la chanteuse confirme son projet de joindre des textes actuels et revendicatifs à des musiques dansantes trouvant leur origine dans l’époque disco des années 1970.

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Pipo Adamo au début des années 2000

Pipo Adamo au début des années 2000

10 juillet 2005 : Décès, à l’âge de 51 ans et d’un cancer, du chanteur et musicien belge d’origine italienne Pipo ADAMO, frère de Salvatore. Contrairement à son frère aîné né en Sicile à Comiso, c’est à Jemappes, en Belgique, que Giuseppe naît le 18 septembre 1953. Il s’appelle Guiseppe mais, dès son plus jeune âge, tout le monde le connaît sous le nom de Pipo. Pendant des années, il est deuxième guitare dans le groupe de musiciens de son frère. De plus, Pipo nourrit une véritable passion pour le blues qui le pousse à enregistrer quatre disques en français avec des chansons de sa composition même si Salvatore lui en donne deux en 1985: « Sacré vieux rock’n’roll » et « Roule dans la nuit ». Au début des années 2010, un disque compact posthume est sorti en édition limitée avec 14 titres enregistrés par Pipo depuis les années 1980. On y retrouve notamment les chansons ici précitées mais aussi le célèbre « Inch’Allah » repris à son grand frère.

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Lily Vincent dans les années 1960

10 juillet 2009 : Décès de la chanteuse belge de variétés Lily VINCENT, de son vrai nom Liliane De Smedt, à l’âge de 83 ans. Née le 1er mai 1926 à Schaerbeek (Bruxelles), la jeune Liliane s’intéresse très tôt à la musique et à la chanson. En 1953, alors qu’elle est la chanteuse de l’orchestre « The Greens » sous le nom de Liliane André, elle se fait remarquer par les professionnels du milieu de la chanson en sortant lauréate du concours de chant radiophonique des shampoings DOP sur Radio Luxembourg. Un an plus tard, elle se classe deuxième au concours de chant « Les étoiles chantent » et elle y décroche le droit de chanter au « Palace » pendant huit jours. Son succès public commence à s’amplifier et elle se produit ensuite avec la fantaisiste bruxelloise Simone Max au cabaret « Mon village ». En 1955, elle est invitée à interpréter l’une de ses chansons pour la télévision française dans les studios de Lille. De plus en plus connue, elle est appelée à présenter des soirées à l’Ancienne Belgique de Bruxelles et à y interpréter aussi quelques chansons. Tout cela finit par intéresser un producteur phonographique, Peter Plum, qui lui fait enregistrer un premier disque en 1956 chez RCA sous le nom de Lily Vincent. Elle enchaîne ensuite les galas et concerts. Mais elle multiplie aussi diverses expériences musicales : chanteuse dans l’émission « Music Parade » de la télévision belge entre 1956 et 1958 mais aussi chanteuse de l’orchestre de Vicky Down. En 1959, son 45-tours reprenant ses versions personnelles de « Amapola » et de « Eso es el amor » est même commercialisé aux Etats-Unis mais l’expérience américaine sera sans lendemain. Lily Vincent reste en Europe pour chanter, en Belgique et en France, aux côtés de grands noms tels que Sacha Distel, Gilbert Bécaud ou Luis Mariano. En 1960, elle se laisse séduire par l’idée d’enregistrer des pots pourris reprenant les tangos les plus célèbres. C’est ainsi que naît la série des « Tangos éternels », une collection de 18 disques 45-tours dont l’enregistrement va s’étaler sur des années et qui restera, à coup sûr, la carte de visite artistique de Lily Vincent. En 1961, la chanteuse interprète « Thyl de Flandre » au concours « Chanson sur mesure » qu’elle gagne à Paris. Sa carrière se poursuit alors dans les années 1960 et 1970 et est ponctuée de quelques faits marquants comme l’enregistrement d’un album de valses avec Raymond Legrand en 1968 et des passages toujours très remarqués dans l’émission de télévision belge « Chansons souvenirs », de Michel Lemaire, entre 1980 et 1991. Au début des années 1990, elle se produit également régulièrement dans l’émission télévisée « La Chance aux chansons » de Pascal Sevran. En 2003, après avoir été nommée citoyenne d’honneur de la commune de La Hulpe où elle vit depuis 1963, Lily Vincent reçoit la Croix d’Officier de l’Ordre de Léopold.

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