1er MAI

Danielle Darrieux en 1961 – Photo (c) Sam Lévin

1er mai 1917 : Naissance, à Bordeaux, de l’actrice et chanteuse française Danielle DARRIEUX. Pour en savoir plus sur la biographie et les activités artistiques musicales de cette personnalité, veuillez CLIQUER ICI.
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Lily Vincent dans les années 1960

1er mai 1926 : Naissance, à Schaerbeek (Bruxelles), de la chanteuse belge de variétés Lily VINCENT, de son vrai nom Liliane De Smedt. La jeune fille s’intéresse très tôt à la musique et à la chanson. En 1953, alors qu’elle est la chanteuse de l’orchestre « The Greens » sous le nom de Liliane André, elle se fait remarquer par les professionnels du milieu de la chanson en sortant lauréate du concours de chant radiophonique des shampoings DOP sur Radio Luxembourg. Un an plus tard, elle se classe deuxième au concours de chant « Les étoiles chantent » et elle y décroche le droit de chanter au « Palace » pendant huit jours. Son succès public commence à s’amplifier et elle se produit ensuite avec la fantaisiste bruxelloise Simone Max au cabaret « Mon village ». En 1955, elle est invitée à interpréter l’une de ses chansons pour la télévision française dans les studios de Lille. De plus en plus connue, elle est appelée à présenter des soirées à l’Ancienne Belgique de Bruxelles et à y interpréter aussi quelques chansons. Tout cela finit par intéresser un producteur phonographique, Peter Plum, qui lui fait enregistrer un premier disque en 1956 chez RCA sous le nom de Lily Vincent. Elle enchaîne ensuite les galas et concerts. Mais elle multiplie aussi diverses expériences musicales : chanteuse dans l’émission « Music Parade » de la télévision belge entre 1956 et 1958 mais aussi chanteuse de l’orchestre de Vicky Down. En 1959, son 45-tours reprenant ses versions personnelles de « Amapola » et de « Eso es el amor » est même commercialisé aux Etats-Unis mais l’expérience américaine sera sans lendemain. Lily Vincent reste en Europe pour chanter, en Belgique et en France, aux côtés de grands noms tels que Sacha Distel, Gilbert Bécaud ou Luis Mariano. En 1960, elle se laisse séduire par l’idée d’enregistrer des pots pourris reprenant les tangos les plus célèbres. C’est ainsi que naît la série des « Tangos éternels », une collection de 18 disques 45-tours dont l’enregistrement va s’étaler sur des années et qui restera, à coup sûr, la carte de visite artistique de Lily Vincent. En 1961, la chanteuse interprète « Thyl de Flandre » au concours « Chanson sur mesure » qu’elle gagne à Paris. Sa carrière se poursuit alors dans les années 1960 et 1970 et est ponctuée de quelques faits marquants comme l’enregistrement d’un album de valses avec Raymond Legrand en 1968 et des passages toujours très remarqués dans l’émission de télévision belge « Chansons souvenirs », de Michel Lemaire, entre 1980 et 1991. Au début des années 1990, elle se produit également régulièrement dans l’émission télévisée « La Chance aux chansons » de Pascal Sevran. En 2003, après avoir été nommée citoyenne d’honneur de la commune de La Hulpe où elle vit depuis 1963, Lily Vincent reçoit la Croix d’Officier de l’Ordre de Léopold. Elle décède le 10 juillet 2009 à l’âge de 83 ans.

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Fred Chichin en 1984

1er mai 1954 : Naissance, à Clichy, du musicien, auteur, compositeur et interprète français Fred CHICHIN connu comme l’un des membres, avec son épouse Catherine Ringer, du duo RITA MITSOUKO. Son père, artiste-peintre, a créé le magazine français « Miroir du cinéma ». Fred en hérite la passion pour le septième art qui s’étend ensuite au théâtre et à la musique. Dans ce dernier domaine, il participe au mouvement punk de la fin des années 1970 et fait partie de groupes plus ou moins connus comme, par exemple, Taxi Girl. En 1979, il rencontre la comédienne et chanteuse Catherine Ringer et, ensemble, ils forment d’abord le groupe Spratz qui deviendra par la suite les Rita Mitsouko. A partir de 1985, ce groupe va connaître un grand nombre de succès comme « Marcia Baila », « Andy », « Les histoires d’A », « C’est comme ça », etc. Au sein de la formation, Fred compose les morceaux et joue, sur les disques, de la guitare, de la basse, de la batterie et des claviers. Alors que des problèmes de santé le minent depuis des mois, Fred Chichin doit arrêter ses activités en 2007 à cause d’une brusque accélération de la maladie. Le 28 novembre de cette année-là, il décède d’un cancer. Il est inhumé dans le cimetière parisien de Montmartre.

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Julie Pietri en 1989 – Photo (c) P. Rouchon

1er mai 1957 : Naissance, à Douera (Algérie), de la chanteuse française Julie PIETRI. A l’âge de cinq ans, suite à la déclaration d’indépendance de l’Algérie, elle est contrainte de s’exiler en France avec toute sa famille. Son premier domicile français se situe dans la banlieue de Rouen où son père trouve du boulot. Mais, peu de temps après, ce dernier est muté à Casablanca au Maroc où la tribu Pietri le suit pendant quatre ans. Enfin, c’est à Saint-Germain-en-Laye que Nicole (le vrai prénom de l’artiste) s’installe définitivement en France. C’est à cette époque que son grand frère lui fait découvrir la musique et le jazz en l’emmenant assister à des concerts. Passionnée, elle décide de se lancer dans la chanson à l’âge de quinze ans en interprétant des mélodies de Véronique Sanson au sein du groupe « Julie + Transit ». La formation enregistre un 45-tours en 1975: « On s’est laissé faire ». Mais il lui faut penser sérieusement à un métier et elle entreprend alors des études d’orthophoniste et en sort diplômée. Après, elle songe à revenir à la chanson et, en 1977, elle est sélectionnée pour faire partie de « La bande à Basile » où elle incarne la gitane. Au sein du groupe, elle connaît le succès avec des tubes comme « La chenille » et « Les chansons françaises ». Son charisme et sa personnalité lui font enregistrer un disque en solo en 1979 sous son seul prénom de Julie: « Magdalena », une chanson d’été qui est d’emblée un très grand succès.

Quelques mois plus tard, elle enregistre un premier album qui n’obtient pas la popularité espérée et attendue par sa maison de disques. Elle change alors d’écurie et signe un nouveau contrat avec le producteur français Claude Carrère. Ce dernier la remet en selle et la place au sommet des hit parade avec le titre « Je veux croire » en 1982. Dans la foulée, elle adapte en français « I go to sleep » des Pretenders dont elle fait « Et c’est comme si », un autre succès. En 1983, elle interprète en duo avec Herbert Léonard « Amoureux fous » qui cartonne dans tous les charts des pays francophones. Deux ans plus tard, elle sort un album où les nouvelles chansons (« A force de toi ») côtoient les succès des derniers mois (« Tora tora tora »). Voulant se tourner à nouveau vers un autre univers, Julie quitte Carrère pour revenir chez CBS sous le nom complet de Julie Pietri. Et, en 1986, elle enregistre « Eve lève-toi » qui reste un incontournable titre culte des années 1980. Dans la foulée, les succès se suivent pendant des mois comme « Nouvelle vie » et « Immortelle ». Après un troisième album qui reçoit un accueil plutôt mitigé en 1989, les années 1990 vont être plus difficiles pour la chanteuse. En 1992, maman depuis peu, Julie Pietri décide de faire une pause dans cette carrière jusque là plutôt très active. Trois ans plus tard, l’album « Féminin singulière » est novateur mais ne rencontre pas vraiment son public. Puis, doucement, l’artiste poursuit ses activités sur scène en délaissant de plus en plus les studios d’enregistrement. Elle est ainsi régulièrement la vedette de galas et d’émissions de télé évoquant avec nostalgie la mode des années 1980. En mai 2003, elle est l’une des candidates d’un jeu télévisé français présenté sur la chaîne privée TF1: « Retour gagnant ». Elle remporte le concours où elle est opposée à d’autres chanteurs ayant connu leur heure de gloire dans le passé. Cela lui donne l’opportunité d’enregistrer un album composé de nouvelles chansons, de reprises et de succès d’hier. Surfant toujours sur la vague de la nostalgie des années 1980, Julie Pietri sort, en 2006, un DVD collector du spectacle enregistré à l’Olympia vingt ans auparavant. Un an plus tard, elle enregistre un nouveau CD dans le style jazzy qui est celui qui la passionne à ce moment: « Autour de minuit ». Elle y adapte de cette façon toute une série de succès de la chanson francophone signés Christophe, Michel Berger ou Michel Jonasz.

Le 28 mai 2009, sur la scène parisienne de l’Alhambra, Julie fête ses 30 ans de carrière entourée d’un groupe de gospel. En janvier 2011, elle participe, à l’Olympia de Paris, au spectacle « Otis & James: les Rois de la Soul » aux côtés de Manu Dibango, Joniece Jamison, Michel Jonasz, Gilbert Montagné, Quentin Mosimann et Ahmed Mouici. En mars de la même année, l’artiste rejoint la troupe des idoles « Âge tendre et Têtes de bois » pour les tournées des saisons 6 (2011) et 8 (2013). En décembre 2013, elle participe aussi à quelques concerts de l’autre tournée nostalgique « Stars 80 ». En janvier 2014, elle fait partie des artistes figurant aux côtés de Pascal Danel qui propose un hommage à Gilbert Bécaud sur la scène du Casino de Paris. Dix mois plus tard, la chanteuse commercialise un double-album: il s’agit d’une  anthologie reprenant 35 chansons avec quelques inédits dont le nouveau single, « L’Amour est en vie », qui donne son titre à l’album. Au même moment, Julie Pietri se produit régulièrement avec la tournée « Stars 80, l’origine ». Pour ses 65 ans, l’artiste décide d’enregistrer un huitième album appelé « Origami », avec des chansons nouvelles et originales, qui est disponible à la vente en juin 2022. Une chanson en est extraite et est envoyée aux médias dès le 28 avril : « Les hommes qui pleurent ». A la fin de la même année, la chanteuse révèle sur les réseaux sociaux qu’elle souffre d’un cancer de l’endomètre qui nécessite une chimiothérapie. En avril 2023, elle annonce que son cancer est en rémission et qu’elle va mieux.

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L'album "3" de Calogero, meilleure vente en Belgique francophone en mai 2004

L’album « 3 » de Calogero, meilleure vente en Belgique francophone en mai 2004

1er mai 2004 : Parmi les albums qui font leur entrée dans le classement dans les meilleures ventes en Belgique francophone, on trouve MARKA à la 44e place avec « C’est tout moi », Louis CHEDID 40e avec « Un ange passe » et Dany BRILLANT avec « Jazz à la Nouvelle Orléans » (24e). La tête du classement est occupée par trois albums francophones: Jane BIRKIN (« Rendez-vous », 3e), Pascal OBISPO (« Live + studio Fan », 2e) et CALOGERO (« 3 », 1er).
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1er mai 2022 : Décès, à Paris, de la chanteuse et femme d’affaires française REGINE à l’âge de 92 ans. Pour en savoir plus sur sa vie et sa carrière artistique, veuillez CLIQUER ICI.
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