DELACROIX Claude

Claude Delacroix en 2003

L’animateur, producteur et directeur de radio belge Claude DELACROIX naît le 17 avril 1939 à Bruxelles. Fils et petit-fils d’avocats et cinquième d’une famille de huit enfants, ses parents l’imaginent bien, lui aussi, juriste et l’orientent tout naturellement vers des études de droit qu’il effectue à l’Université de Leuven où il obtient sont diplôme de docteur. Mais il faut bien dire que, dès qu’il le peut, le jeune Claude se consacre à sa passion pour la musique. Ayant reçu une guitare de ses parents à quinze ans, il se fait engager dans un orchestre de la région de Charleroi qui s’appelle « Les Fifrelins ». L’expérience dure trois ans et permet à la formation d’animer un grand nombre de soirées dansantes à Leuven. Ensuite, le musicien en herbe devient le chanteur d’une formation appelée « The Rowdies » (« Les Chahuteurs » en français). Le groupe joue dans les bals et les thés dansants. Claude y gagne un peu d’argent pendant que ses parents croient qu’il suit les cours. Il fait alors la connaissance de Michel Lemaire, animateur-radio à la RTB, Radio Télévision Belge. Ce dernier lui signale que le chanteur Marc Aryan cherche un secrétaire : il prend le poste et l’occupe pendant quelques mois. Gardant le contact avec Michel Lemaire, il obtient un petit boulot au centre de production radio de la RTB à Mons pendant l’été 1965 : il y classe des disques, des fiches et des dossiers. Puis, il parvient à glisser quelques chroniques personnelles pour l’émission « Jeunesse 66 » avant de réaliser des reportages réguliers pour « Jeunesse 67 ».
.
.
L’époque des chanteurs « yé-yés » et des émissions du style « Salut les Copains » commencent à s’essouffler et, le lundi 2 octobre 1967 à 16h15 précises, Claude Delacroix est au micro dans les studios de la RTB à Mons pour lancer une nouvelle émission qui va devenir mythique : « Formule J ». Pendant près de quinze ans, avec l’aide notamment de Michèle Cédric, le programme va marquer quelques générations de jeunes auditeurs qui vont découvrir les grands groupes de rock mais aussi les stars de la chanson francophone. Sans oublier le traditionnel rendez-vous hebdomadaire du hit-parade, les haut-placés de « Formule J » le vendredi et les « oldies » : les Vieux Machins du samedi souvent préparés par Christine Goor. Après avoir commenté le Concours Eurovision de la chanson pour la télévision belge RTB en 1970, année où la Belgique est représentée par Jean Vallée, il s’essaie à d’autres expériences télévisuelles. En 1973, il interviewe, entre autres, Michel Polnareff et Claude François pour l’émission « Charivari ».
.
.
En 1981, Claude Delacroix revient à la radio et crée « Bruxelles 21 » qui devient, deux ans plus tard, « Radio 21 » captée sur l’ensemble de la communauté francophone de Belgique. Il revient aux commentaires télévisés de l’Eurovision pour la RTBF en 1987 alors que la finale a lieu à Bruxelles suite à la victoire de Sandra Kim en 1986. Puis, toujours pour la télévision et la RTBF, il est l’instigateur du projet Télé 21 où il anime l’émission musicale « Formule 2 » réalisée depuis les studios de Charleroi. A partir de 1990, il commente les finales des concours Eurovision chaque année. En 1991, il lance « Bruxelles Capitale », la radio bruxelloise du service public qui existera jusqu’en 2004 avant de fusionner avec « Fréquence-Wallonie » pour devenir « Vivacité ». En 1993, Claude Delacroix devient le directeur de « La Première », une des chaînes de radio de la RTBF. A cette occasion, il laisse sa place de commentateur du concours Eurovision à Jean-Pierre Hautier. Poursuivant sur sa lancée, il est nommé directeur général des radios de la RTBF le 18 mars 1997. Claude Delacroix prend sa retraite en 2004 mais il reste alors actif sur « La Première » où il réalise des chroniques en duo avec Jacques Bauduin pour l’émission « Flash Back » chaque après-midi entre 13h30 et 14h00 jusque fin 2009. Puis, c’est sur la chaîne « Classic 21 » qu’il revient en janvier 2010 pour y animer une émission thématique sur les sixties tous les vendredis soirs. Aujourd’hui, Claude Delacroix s’est éloigné des micros. Il partage sa vie entre son appartement proche de l’Université libre de Bruxelles, sa petite maison de Seneffe qu’il rejoint le week-end, et son mas de Callas, dans le Var, où il va chercher le soleil.
.
.
.

Ce contenu a été publié dans bios, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.