Luc Plamondon en 2010
L’auteur de chansons québécois Luc PLAMONDON naît le 2 mars 1942 à Saint-Raymond au Canada. Il apprécie très tôt la musique et apprend ainsi le piano. Puis, il suit des études classiques au Petit Séminaire de Québec et il s’y passionne pour la littérature, la poésie et l’écriture. A 25 ans, il s’émerveille des spectacles où poésie et musique sont entremêlées. Et, lors d’un voyage à New York, il assiste à une représentation de la comédie musicale « Hair » à Broadway. Et il prend une décision qui s’avérera définitive : il va essayer de passer sa vie à écrire des chansons et, si c’est possible, des comédies musicales. De retour au Québec, il fréquente le milieu artistique musical et y fait des rencontres. Le compositeur André Gagnon lui permet d’écrire un texte sur une mélodie qu’il destine au chanteur québécois Steve Fiset. Et cette chanson intitulée « Les chemins d’été (Dans ma Camaro) » est l’un des grands succès de l’été 1970 au Québec.
André Gagnon lui présente ensuite la chanteuse Monique Leyrac dont il devient le pianiste. Trois autres chanteuses québécoises vont alors lui demander d’écrire des chansons pour elles : Emmanuelle, Renée Claude et Diane Dufresne. Et c’est avec cette dernière artiste, dont il écrit tout l’album (« Tiens-toé ben j’arrive » en 1973), qu’il connaît le succès au Québec mais aussi en Europe grâce au titre « J’ai rencontré l’homme de ma vie ».
Grâce à cette chanson, les talents d’auteur de Luc Plamondon sont reconnus et il reçoit des demandes pour de nombreux artistes québécois et européens. C’est ainsi qu’en 1976, il rencontre le compositeur français Michel Berger. Ensemble, ils entreprennent l’écriture et la composition d’un opéra-rock qui s’appelle Starmania. Et, si Michel Berger le choisit comme parolier, c’est précisément parce qu’il fait sonner le français d’une manière particulière qui convient parfaitement à un spectacle musical. L’album de ce premier opéra-rock francophone est lancé à l’automne 1978 avec le concours d’artistes français et québécois comme France Gall, Daniel Balavoine, Diane Dufresne, Fabienne Thibeault ou Claude Dubois.
Une adaptation anglaise de « Starmania » est réalisée bien des années plus tard sous le titre de « Tycoon » avec des interprètes comme Cyndi Lauper ou Peter Kingsberry. Grâce à cette expérience hors du commun, l’auteur Plamondon se voit de plus en plus sollicité par des artistes français et québécois. En 1982, il écrit ou coécrit certains textes de la pièce « Lily Passion » avec Barbara et, également, la première chanson d’une jeune artiste canadienne nommée Céline Dion : « Le Piano fantôme ».
Après avoir signé des textes pour Robert Charlebois (« J’t’aime comme un fou »), il écrit « Coeur de rocker » pour Julien Clerc en 1983. En 1990, encore avec Michel Berger, il rend hommage à James Dean dans un nouveau spectacle intitulé « La légende de Jimmy » qui est présenté durant six mois à Paris (au théâtre Mogador) et auquel participe la chanteuse Diane Tell.
En 1991, il écrit les titres de l’album « Dion chante Plamondon ». Puis, il collabore avec la chanteuse, violoniste et compositrice française Catherine Lara pour créer « Sand et les Romantiques », une histoire qui est destinée à des représentations sur scène mais qui n’aboutira qu’à l’enregistrement d’un album en 1992. Les chansons seront toutefois présentées au public des Francofolies de La Rochelle en 1992 par Catherine Lara, Véronique Sanson, Daniel Lavoie, Richard Cocciante et Daniel Lévi sous un déluge de pluie.
De sa rencontre avec le compositeur et interprète italien Richard Cocciante naît sa deuxième comédie musicale majeure présentée en 1998 au Palais des Congrès de Paris: « Notre-Dame de Paris », dont le texte et l’histoire sont basés sur l’œuvre de Victor Hugo. Le succès est énorme et va entraîner un engouement extraordinaire du public des pays francophones européens pour les spectacles musicaux.
Quatre ans plus tard, alors que son entente avec Richard Cocciante bat de l’aile, Plamondon écrit, sur des compositions de Romano Musumara, une nouvelle comédie musicale qui connaît un flop retentissant malgré la présence notamment de Laam et de Murrey Head: « Cindy » inspirée de « Cendrillon ». Fin 2012, Luc Plamondon écrit l’une des chansons de l’album de Céline Dion, « Sans attendre ». Elle a pour titre « Que toi au monde ».
Au cours de sa carrière, l’auteur a aussi écrit des chansons, notamment, pour Nicole Croisille, Johnny Hallyday, Ginette Reno, Garou, Françoise Hardy et Petula Clark.
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