L’album « Chacun pour soi » est une invitation à découvrir l’univers ouaté et sensible de Stéphanie Acquette. La chanteuse, qui pratique aussi plusieurs instruments de musique, y déploie un imaginaire cinématographique chamarré et vintage. Avec des influences nettes de pop et, parfois, de jazz et de bossa latino.
Si les textes de l’artiste sont tous d’une extrême poésie finement écrite, ils racontent, tantôt avec humour, tantôt avec sérieux, des sentiments amoureux ou de la nostalgie.
Originaire de Sailly-sur-la-Lys, un petit village du Nord de la France situé à quelques pas de la ville d’Armentières chère à Line Renaud, Stéphanie Acquette s’est initiée à la musique dès l’âge de huit ans. Et, assez curieusement, c’est la cornemuse puis les flûtes irlandaises qu’elle a pratiquées en premier avant de perfectionner, bien plus tard, ses connaissances de la guitare et de la basse. Installée à Paris, elle suit des études en sciences politiques puis en langues orientales. Et, en même temps, elle mène un cursus d’art dramatique au conservatoire de Saint-Maur et des études musicales au conservatoire de Créteil. Elle fréquente aussi les cinémas du Quartier Latin ainsi que la Cinémathèque car elle est passionnée par le septième art. Tellement passionnée qu’elle s’inscrit pour des études de cinéma à l’université de Paris 7.
Mais Stéphanie se produit aussi régulièrement en tant que musicienne ou chanteuse sur diverses scènes de Paris et de France comme « Le théâtre des Trois Baudets » par exemple.
C’est donc tout naturellement que lui est venue l’idée d’enregistrer des chansons sur un album qui serait aussi une manière de prolonger son amour pour le cinéma. Et, pour ce faire, quoi de plus naturel, finalement, de réaliser des clips exceptionnels pour illustrer ces chansons. En octobre 2021, le premier disque de Stéphanie Acquette est prêt et est vendu sous l’appellation « Diaporama » , un titre qui résume assez bien l’aspect compilatoire des histoires chantées dont la première à être clippée est « D’un rien ».
Avec cette première capsule vidéo, le ton est donné. Il est aussi celui de l’opus qui a une forte connotation nostalgique. Et le deuxième clip va confirmer et affirmer cette démarche. Là, on est au tout début des années 1960 (voire fin des années 1950 si l’on s’en réfère au téléviseur) et le film est délicieux. On y retrouve bien sûr le mobilier de l’époque et, pour ceux qui ont encore bien connu cette période, la fin de la vidéo avec la manipulation du stéréoscope Lestrade (qui était le concurrent français de l’américain ViewMaster) est tout simplement géniale.
Plus d’un an après la première sortie de l’album « Diaporama » , Stéphanie Acquette a changé de maison de disques et nous offre une nouvelle version de l’opus dont le titre est désormais « Chacun pour soi » . Cette mouture 2023 est « enrichie » des nouvelles versions (appelées « radio edit ») des deux chansons intitulées « Je m’en vais » et « Chacun pour soi » . Ce dernier morceau fait l’objet du troisième clip de l’artiste qui, cette fois, s’éloigne de la nostalgie pour nous projeter dans un univers futuriste de science-fiction. Dans le béton caractéristique de la ville normande du Havre, une course poursuite effrénée s’engage entre deux héroïnes venues de l’espace. Leur mission : trouver en premier un mystérieux objet qui permet de modifier la perception pour regagner leur galaxie. Un objet qui peut aussi nous permettre de changer notre rapport au monde et de pouvoir mieux interagir avec les autres. Le titre ambigu, « Chacun pour soi » , enjoint à cultiver son jardin personnel et à ne pas chercher à l’extérieur ce qui doit être trouvé à l’intérieur.
Comme pour la plupart de ses clips, Stéphanie Acquette a mis à profit ses connaissances cinématographiques pour réaliser, ici avec Paul Chauvin, le film qui est un véritable mini court métrage de grande qualité.
L’album « Chacun pour soi » est édité chez Frémeaux & Associés et est disponible à la vente depuis le 24 février 2023.
Toutes les infos sont disponibles sur le site officiel de Stéphanie Acquette en CLIQUANT ICI.
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