14 AVRIL

Pochette du 45-tours – Photo (c) Alain Marouani

14 avril 1952 : Naissance, à Amsterdam, du chanteur néerlandais Simon GOBES. Ses parents sont Polonais d’origine juive et s’installent aux Pays-Bas en 1946. Son père est tailleur. Sa mère est pianiste et Simon est initié très tôt à jouer du piano. Et il se passionne aussi ensuite pour la danse et, origines obligent, ce sont les danses klezmer et hassidique yiddish qui l’intéressent le plus. C’est ainsi qu’à l’âge de 20 ans il est recruté par le réalisateur français Gérard Oury pour son film « Rabbi Jacob » où il danse aux côtés de Louis de Funès grimé en rabbin.

Il enseigne d’ailleurs ensuite une série de danses d’origines juives à Amsterdam à partir de 1974. En 1978, Simon Gobès obtient un diplôme à l’Université Augustinus d’Amsterdam. A l’occasion de diverses chorégraphies, il pratique aussi le chant comme choriste. En 1981, Simon doit arrêter la danse suite à une blessure. A ce moment, il fait la connaissance d’un compatriote hollandais qui connaît le succès dans la chanson en France : Dave. Ce dernier apprécie les qualités vocales de Simon Gobès et le convie à enregistrer un disque à Paris. Avide de nouvelles aventures artistiques, Simon accepte et un premier 45-tours est commercialisé en 1981 : « La demoiselle en mousseline ». La chanson, écrite et composée par la Belge Claude Lombard, se fait remarquer auprès de personnalités des médias comme Michel Drucker. Et elle obtient un succès d’estime auprès des professionnels qui lui font confiance pour un album qui sort à la fin de l’année 1981 et qui est intitulé « Sur un fil ».

Le succès n’est pas au rendez-vous et le 33-tours, salué par la critique, ne rencontre pas son public. Qu’à cela ne tienne, il lui est proposé d’enregistrer un 45-tours au début de l’année 1983 avec une chanson au fort potentiel signée Cyril Assous et Pierre Grosz : « Les raisins de Moissac ». Le titre devient l’un des tubes de l’été 1983 et il permet à Simon Gobès de se faire connaître dans les pays francophones européens mais aussi en Israël, au Canada et dans son pays natal.

Il se rend dans ces différents pays pour en faire la promotion en radio et en télévision. Mais l’artiste est mal à l’aise avec ce métier et le show-business français qui exige des choses qu’il ne peut accepter. Ainsi, bien qu’il soit auteur-compositeur, il se voit refuser l’enregistrement d’un second album dont il voudrait écrire et composer toutes les chansons lui-même. On lui conseille ainsi de travailler avec des compositeurs et des auteurs qui sont des habitués de ce boulot. Alors, il se désole d’interpréter lui-même ses chansons et pense les proposer à d’autres artistes mais cela ne fonctionne pas et il ne trouve personne. Simon Gobès n’acceptant aucune compromission, ses projets n’intéressent pas sa maison de disques qui finit par rompre son contrat. Déçu par cette aventure malheureuse, il revient à Amsterdam où il s’installe comme disquaire en 1985. Quelques mois plus tard, il se laisse encore tenter une dernière fois par une expérience discographique sans lendemain quand une autre firme de disques lui permet d’enregistrer deux chansons, signées Jean-Paul Dréau, sur un 45-tours en 1986 : « A ma façon » et « J’voudrais qu’on s’aime ». Jusqu’en 2015, Simon Gobès reprend ses activités de disquaire à Amsterdam. Puis, il prend sa retraite et s’installe à Molières-sur-Cèze en France.
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Didier Arcq

14 avril 1960 : Naissance, à Bruxelles, du metteur en scène, comédien et directeur de centre culturel belge Didier ARCQ. Pour en savoir plus sur sa vie artistique et ses liens avec la chanson francophone, veuillez CLIQUER ICI..
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En 1960

14 avril 1997 : Alors que l’Olympia de Paris va être démoli pour être reconstruit à l’identique quelques mètres plus loin, a lieu le dernier spectacle de ce music-hall prestigieux du Boulevard des Capucines. Il s’agit d’une soirée tout à fait spéciale où des dizaines d’artistes se produisent devant les caméras de la télé française. Gilbert Bécaud, le « locataire » le plus assidu du bâtiment depuis son ouverture en 1954, ouvre les festivités. Un morceau du rideau rouge est remis en souvenir aux spectateurs invités.

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 Anne-Marie Peysson dans les années 1970

Anne-Marie Peysson dans les années 1970

14 avril 2015 : Décès, au Vésinet, de la speakerine et journaliste française Anne-Marie PEYSSON. Née le 24 juillet 1935 à Saint-Didier en Dévoluy, elle se passionne très vite pour la radio et la télévision. Et c’est à Marseille qu’elle fait ses débuts à la station régionale de la télé française. Après s’être installée à Paris en 1958, elle devient une des speakerines de la première chaine de télévision. Puis, plus tard, elle fera une apparition remarquée aux côtés de Guy Lux qui présente alors « Le Palmarès des chansons ». En 1963, elle participe aussi à l’émission de Jean-Christophe Averty « Les raisins verts ». Au début des années 1970, elle se retrouve à la radio périphérique française RTL où elle anime, les matinées de week-end, les fameux programmes « Stop ou encore » . Ces derniers permettent aux auditeurs de se manifester par téléphone pour poursuivre ou arrêter le mini-récital d’un chanteur proposé par la radio. Dans les années 1960 et au début des années 1970, Anne-Marie Peysson enregistre quelques 45 tours dont un duo avec l’auteur-compositeur interprète Gérard Bourgeois : « On est bien quand on est deux ».

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Albin de la Simone en 2017

14 avril 2017 : C’est au théâtre de Pézenas, dans le cadre du Printival Boby Lapointe, que sont attribués les Coups de Coeur 2017 de l’Académie Charles- Cros. Le parrain des Coups de cœur chanson francophone 2017 est Albin de la Simone pour son album « L’un de nous ». Les albums d’artistes français récompensés sont ceux de Clio (« Éponyme »), Erwan Pinard (« Obsolescence programmée »), Fishbach (« A ta merci »), Iaross (« Le cri des fourmis »), Katel (« Élégie »), Laura Cahen (« Nord »), Léopoldine HH (« Blumen im topf »), Octave Noire (« Néon »), Tim Dup (« Vers les ourses polaires ») et Volo (« Chanson française »). Pour les coups de coeur attribués aux artistes émanant du reste de la Francophonie, ils ont récompensé la Suissesse Charlotte Peut-être (« Act of man »), la Belge Lisza (« La vie sauvage »), le Québecois Louis-Jean Cormier (« Les grandes artères ») et, pour les territoires du Grand Sud et des Îles, Grèn Sémé (« Hors sol »).

 

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