Créé en 2019 par la chanteuse franco-suisse Sylvie Burger, le projet Womankind navigue avec énergie entre la pop, la soul et la musique latino.
Les histoires y sont racontées en français mais aussi en anglais et en espagnol. Chaque parole chantée a son importance et se retrouve parfois au sein de jeux de mots aussi frénétiques qu’humoristiques. Intitulé « Womanpower of Love » (« Le pouvoir féminin de l’amour »), l’opus évoque le pouvoir d’aimer sans écraser les autres. L’énergie solaire et l’humour de l’auteure-compositrice-interprète Sylvie Burger sont omniprésents dans le premier extrait de l’album, « Mon ex en Provence » dont le clip vidéo accueille en invité Carton, le chanteur de Raoul Petite.
Les chansons de Womankind sont émouvantes comme « La Reine de Grambois » ou « Petit frère » qui évoque la mort de ce dernier, à l’âge de deux ans, lors d’un bref séjour familial au Congo. La musique de « Dis-moi des mots » est fortement influencée par le fabuleux « Ain’t no Sunshine » de Bill Withers. Et, vocalement, l’interprétation de « Rappelle-toi salsa » n’est pas très éloignée de celle de Véronique Sanson. Des textes, comme « Rappelle-toi », sont inspirés par une rupture ou par la vie au fil des voyages au Mexique, Congo, Brésil et Provence. « Aime-moi mens-moi » réclame, dans cette vie très brève, un moment d’amour sans faux serment. « Cosmic Cosma » est un hommage à l’acteur Pierre Richard enregistré avec la complicité de son fils, Olivier Defays, au sax ténor et à la flute. Le titre de la chanson est inspiré par le nom du compositeur des grands succès cinématographiques du « Grand Blond » : Vladimir Cosma.
Ce deuxième album de Womankind confirme le talent d’une artiste qui semble tracer avec évidence son chemin vers le succès.
QUI SE CACHE DERRIERE WOMANKIND ?
Sylvie Burger nait en Suisse dans un milieu atypique et son existence ne ressemble à aucune autre. Son parcours est aussi intense que singulier. Elle est une véritable aventurière de la vie. Elle grandit dans une communauté où son père invente l’instinctothérapie. A l’âge de cinq ans, elle part en famille pour le Congo où son petit frère de deux ans meurt. Tout le monde revient alors en France et elle évite de peu la noyade dans une baïne aux Sables-d’Olonne. Quelques années plus tard, la communauté fuit la justice pour le Mexique. Sylvie y découvre, à quinze ans, ses premiers codes sociaux comme manger avec des couverts. Adolescente, elle doit faire son ‘’coming in’’ pour avoir le droit d’être une femme hétéro. Et c’est en prison qu’elle commence à composer ses chansons après avoir été la chanteuse officielle de la police nationale Mexicaine. De quoi se forger une biographie hors du commun…
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