Magali Michaut s’installe petit à petit dans le paysage de la chanson française. Après un premier album, « Impressionniste », elle nous revient trois ans plus tard avec un EP (mini-album) de quatre titres : « La Bulle ».
En grande partie autobiographiques, les chansons sont un avant-goût du futur album qui sera moins acoustique que le précédent. L’auteure-compositrice-interprète s’est entourée de Kilian Arzel pour les réaliser. Les histoires nous plongent dans le monde de l’infiniment petit et de l’infiniment grand (« Où va-t-on ? ») et témoignent d’une nostalgie chaleureuse (« Reste avec moi » avec toutes ces « petites » séparations qui tissent la toile de la vie). Une manière de nous procurer de la tendresse et de la poésie dans un monde complexe à tendance bipolaire.
Sur scène, l’artiste jongle entre la guitare acoustique qui raconte et la guitare électrique qui questionne. Auteure d’une thèse en bio-informatique, Magali Michaut cumule des connaissances scientifiques et artistiques qui l’ont emmenée au Danemark, aux Pays-Bas, au Canada et au Royaume Uni. Son génie créatif l’a amenée à suivre des cours de violon au Conservatoire de Cergy-Pontoise et à intégrer quelques orchestres symphoniques.
Elle voue d’ailleurs une admiration toute particulière à la ville de Cergy qu’Anis a, comme elle, chanté mais d’une manière très différente et, forcément, personnelle il y a tout juste vingt ans.
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