LEMAÎTRE Patrick

Patrick Lemaître en 1980

L’acteur, compositeur, musicien et interprète français Patrick LEMAÎTRE naît le 30 septembre 1949 à Paris. Fils de l’auteur et parolier Jacques Demarny, il entame une carrière artistique à l’âge de huit ans au cinéma. En 1958 en effet, il obtient un petit rôle aux côtés de Fernandel dans le film « Le grand chef » réalisé par Henri Verneuil. Puis, c’est dans une pièce de Marc-Gilbert Sauvageon qu’on le retrouve en 1959 sur la scène du théâtre Marigny avant qu’il ne joue dans le feuilleton télévisé de Jean Bacqué « Le trésor des treize maisons ». Ensuite, il multiplie les expériences théâtrales (« Les cochons d’Inde », « Les glorieuses », « Les misérables », « Emile et les détectives », « Ambroise Paré »), cinématographiques (« Les mystères de Paris », « Merveilleuse Angélique », « Point de mire ») et télévisuelles (« Les saintes chéries », « L’éventail de Séville », « Les cinq dernières minutes »). En 1964, alors qu’il tourne dans « Point de mire », il lui est demandé de composer quelques mélodies qui deviendront ses premières chansons. C’est que, deux ans plus tôt, son parrain, qui est le parolier Fernand Bonifay, lui a offert une guitare électrique sur laquelle il apprend la musique. Et, en 1969, c’est tout naturellement qu’il compose une première chanson pour le débutant Gérard Palaprat : « Les orgues de Berlin ». Avant de composer, toujours pour le même interprète, « Fais-moi un signe » et « Pour la fin du monde » sur des textes de Jean-Pierre Lang.

Le succès est au rendez-vous de ces deux derniers titres et l’auteur devient très sollicité par Johnny Hallyday (« Comme si je devais mourir demain » en 1972), Nicole Rieu (« La maison de sable », 1975), Enrico Macias (« La marelle », 1977), Nicole Croisille (« Fané, fini, foutu », 1978), Catherine Bardin (« Si tu savais », 1978), Carlos (« Papayou », 1983), Céline Dion (« Les chemins de ma maison », 1983), Eddy Mitchell (« La peau d’une autre », 1987) ou Philippe Lavil (« La chica de Cuba », 1989).

Entre 1970 et 1982, Patrick Lemaître franchit le pas et enregistre une dizaine de 45-tours qui ne lui apporteront pas le succès qu’il connaît en tant que compositeur.

Alors, il compose aussi des indicatifs et des génériques pour la télévision française : « Les jeux de 20 heures », « Les mariés de l’A2 », « L’arche d’or », « Tous à la Une », « Vidéogag », etc. A partir des années 1980, il délaisse quelque peu ses activités de compositeur pour s’investir dans la défense du dtroit d’auteur en intégrant divers postes importants au sein de la SACEM, Société française des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique.

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