RIVARD Michel

En 1992

L’auteur, compositeur, interprète et créateur québécois Michel RIVARD naît le 27 septembre 1951 à Montréal. Fils du comédien Robert Rivard, il sort de l’adolescence avec une furieuse envie de faire du théâtre. Il se fait ainsi engager comme comédien, aux côtés de son père, dans la série télé populaire « Rue des pignons ». Et il profite de ses années d’université pour intégrer le groupe de théâtre « La Quenouille bleue » de l’Université du Québec à Montréal. Il y est comédien mais aussi chanteur et musicien. Il fréquente Robert Léger qui joue du piano et Pierre Huet qui écrit des poèmes. Avec eux, il va créer, au début des années 1970, le groupe « Beau Dommage » qui voit ensuite Pierre Bertrand, Réal Desrosiers, Michel Hinton et Marie-Michelle Desrosiers les rejoindre. La formation se fait remarquer par quelques bons succès en 1975 : « La complainte du phoque en Alaska » (écrite et composée par Michel Rivard et reprise par Félix Leclerc quelques mois plus tard) ou « Tous les palmiers ».

Le succès finit par nuire à la cohésion du groupe qui se dissout en 1977 alors que Michel Rivard travaille déjà sur un projet en solo. Il enregistre en 1977 un premier album qui a pour titre « Méfiez-vous du grand amour » et qui se cantonne dans le style musical de son ancien groupe.

L’année suivante, au cours d’un séjour en Europe, il rencontre notamment Maxime Le Forestier. Et, de retour au Québec, il effectue de nombreux concerts tout en se tournant également vers d’autres activités comme le cinéma ou le théâtre. Ses albums se succèdent alors à un rythme plutôt régulier qui oscille toujours entre deux et trois ans : « De Longueuil à Berlin » (1979), « Sauvage » (1983), « Un trou dans les nuages » (1987), « Michel Rivard » (1989) ou « Le goût de l’eau… et autres chansons naïves » (1992).

En 1985, il reçoit le Prix Québec-Wallonie-Bruxelles (renommé plus tard « Prix Rapsat-Lelièvre ») qui récompense, une année sur deux, un artiste québécois dans la communauté francophone de Belgique et un artiste francophone belge au Québec. En septembre 1988, il se retrouve à l’affiche d’un grand spectacle musical caritatif mis sur pied au profit d’Amnesty International. Dans le stade olympique de Montréal, Michel Rivard et Daniel Lavoie sont les seuls artistes québécois à chanter aux côtés de Bruce Springsteen, Sting ou Tracy Chapman entre autres. La même année, son disque « Un trou dans les nuages » est récompensé en France par l’Académie Charles-Cros.

En 1994, contre toute attente, le groupe « Beau Dommage » se reforme pour fêter ses vingt ans : un album de nouvelles chansons est commercialisé et une tournée parcourt tout le Québec avec un très grand succès. Après cette parenthèse artistique, Michel Rivard revient à sa propre carrière solo pour l’album « Maudit bonheur » en 1998. Cinq ans plus tard, il tient le rôle de l’aviateur dans la comédie musicale « Le petit prince » (d’après l’oeuvre d’Antoine de Saint-Exupéry). En 2004, vingt ans après la sortie d’un double album vinyle intitulé « Bonsoir, mon nom est Michel Rivard et voici mon album double », l’artiste met en vente un quadruple disque compact appelé « Bonsoir… mon nom est toujours Michel Rivard et voici mon album quadruple (en public) » qui regroupe 60 titres pour 30 ans de carrière. Alors que son album « Confiance » vient de sortir, testant de nouvelles formules de concert, l’artiste se produit avec des orchestres symphoniques locaux à Montréal, Sherbrooke et Québec en 2006. Cette expérience publique servira de base à l’opus suivant en 2008 : « Rivière…et autres chansons symphoniques ».

A cette époque, Michel s’attaque à la conversion en opéra-folk du roman d’Arlette Cousture « Les filles de Caleb ». Le travail est gigantesque et il en sort 34 chansons destinées à être présentées sur scène. Mais le spectacle ne trouve pas son public et l’aventure est bien vite arrêtée. Un album reprenant quinze des 34 titres est toutefois mis en vente en 2010. En juillet de la même année, le répertoire du chanteur est mis à l’honneur par les 400 choristes du Grand Choeur sur scène à Québec mais aussi à Saguenay et à Montréal. Après la sortie d’un coffret compilation (« A ce jour… ») reprenant ses sept premiers albums studio et le disque symphonique en 2012, de nouvelles chansons paraissent l’année suivantes avec l’opus « Roi de rien ». En 2019, Michel Rivard réalise un album concept qui est commercialisé au Québec sous la forme d’un livre-disque : « L’orgine de mes espèces ». L’opus réunit les chansons qui illustrent le spectacle monologue où l’artiste raconte son enfance et la découverte de son père biologique.

Quatre ans plus tard, le spectacle intitulé « Le tour du bloc » célèbre les 50 ans de Michel Rivard et fait l’objet d’un enregistrement pour un album « live ».
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