CORDIER Noëlle

Noëlle CORDIER en 1967

La chanteuse française Noëlle CORDIER naît à Paris le 25 mars 1944. On ne connaît que peu de choses sur l’enfance et l’adolescence de cette personnalité dont les premières expériences de chanteuse datent de 1965. Un premier 45-tours est en effet enregistré à cette époque avec le titre « Ca peut t’arriver un jour » et il connaît un succès d’estime confirmé, un an plus tard, par la chanson « J’ai regardé » , écrite et composée par Guy Bontempelli et arrangée par François Rauber, l’orchestrateur de Jacques Brel.

En 1967, elle change de firme de disques car le label Festival cesse ses activités. Noëlle Cordier enregistre alors sous étiquette Barclay grâce à Hubert Giraud et Jean Broussolle qui produisent le 45-tours suivant. Le disque comporte quatre chansons dont le texte de l’une est écrite par Pierre Delanoë : c’est « Il doit faire beau là-bas » qui est sélectionnée pour représenter la France au Concours Eurovision de la chanson. La compétition a lieu en Autriche, à Vienne, et la chanteuse se classe troisième sur 17 candidats. Elle devance d’une place la représentante du Luxembourg, Vicky Leandros, qui interprète « L’amour est bleu » . Minouche Barelli est cinquième avec « Boum-Badaboum » pour Monaco et la Suissesse Géraldine ferme le classement avec « Quel coeur vas-tu briser ? » .

Noëlle Cordier ne profite cependant pas longtemps de la visibilité internationale qui lui a été offerte par le concours. En 1968, elle enregistre toutefois la chanson du film américain « L’affaire Thomas Crown » , « Les moulins de mon coeur » , qui est composée par Michel Legrand.

En 1970, elle représente la France lors d’un autre concours organisé, cette fois, en Belgique : la Coupe d’Europe du Tour de Chant. Au sein d’une équipe de quatre artistes français, elle se trouve confrontée à d’autres chanteurs et chanteuses comme Julio Iglesias pour l’Espagne (dont l’équipe remporte la première place), Ann Gaytan pour la Belgique ou encore Tony Christie pour le Royaume-Uni. La sélection française, également composée de Jean Amani, Dominique Dussault et Erik Montry, se classera quatrième sur six. La même année, la chanteuse participe à nouveau à la sélection française pour le concours Eurovision mais elle ne sera pas choisie avec la chanson « Comme on pourrait s’aimer » .

En 1973, Noëlle Cordier est engagée dans la troupe de l’opéra-rock « La Révolution Française » . Dans ce spectacle musical signé Claude-Michel Schönberg et Alain Boublil, elle chante aux côtés de Jean-Pierre Savelli, Jean-François Michaël, Gérard Blanc et les Martin Circus ou encore Alain Bashung. L’année suivante, elle enregistre un duo avec Alain Barrière et ce disque va certainement être celui qui associera définitivement son nom à un grand succès : la chanson « Tu t’en vas » est longtemps classée en tête de tous les classements de vente de la francophonie.

Cette popularité soudaine va lui permettre d’enregistrer quelques titres qui obtiennent encore un beau succès en Europe francophone et au Québec dont « Mon coeur pour te garder » (1977).


Onze ans après sa tentative réussie pour représenter la France au concours Eurovision de la chanson, elle s’inscrit à nouveau pour la compétition européenne mais elle n’est pas sélectionnée pour représenter la France en se classant troisième derrière Jean-Paul Cara et Joël Prévost qui se qualifie pour la finale du 26 mars 1978 qui est organisée à Paris un an après la victoire de Marie Myriam. Les activités musicales de Noëlle Cordier se raréfient à partir des années 1980 et elle effectue encore de sporadiques apparitions dans des émissions télévisées nostalgiques comme celles de Pascal Sevran en France. En 2012, la chanteuse québécoise Amélie Veille retrouve la chanson « Mon cœur pour te garder » et décide de l’enregistrer d’une manière très personnelle.

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