Axel ZIMMERMAN : avant tout « Exister » !

Si Axel Zimmerman est un nouveau venu dans le domaine de la chanson, le garçon est plutôt (re)connu dans la sphère des métallo-guitaristes. Ici, il n’est plus question de l’ambiance du groupe « Blackrain » qu’il fréquenta jadis mais plutôt d’un univers pop-rock qui s’étend jusqu’au style électro voire flamenco et variétés de qualité.
La guitare, on peut dire qu’Axel connaît. Et si ses premières influences sont venues des Gipsy Kings que son père lui a fait découvrir, il s’en est vite éloigné – sans les oublier – pour jouer et composer des mélodies plus électriques.
Du coup, ce premier album intitulé « Exister » est constitué de onze titres musicalement habilement différents et variés. On y découvre des ballades rock (« Buy n’obey » ), des morceaux pop (« Justine » ), de la bossa (« Petit rubis » ), du disco (« Summer Santana » , seul morceau en anglais), de l’électro-flamenco (« Une fleur en hiver » ) ou encore des plages composées dans la tradition de la chanson française plus classique (« Rien ne s’éternise » ).

A l’écoute des textes d’Axel Zimmerman, on découvre une certaine philosophie. Pas celle qui figure dans les livres. Non. Plutôt celle des gens qui vivent leur vie en découvrant, par étapes, le sens de celle-ci. Le premier titre, « Exister » , a été écrit, nous dit-on, lors du premier confinement dû à la pandémie du coronavirus covid-19. On peut y découvrir, en gros, que vivre ne suffit pas et qu’il faut aussi exister. Dans le même ordre d’idées, « Rêves d’enfant » nous conseille de ne jamais renoncer à ses rêves de prime jeunesse. Pour le reste, un certain mal de vivre, géographique, se détecte dans « Buy n’obey » . Et « Rien n’a changé » évoque un monde où tout est toujours aussi nul depuis deux décennies : de quoi nous rendre compte que la télé réalité a effectivement 20 ans ! Enfin, il y a la famille et la transmission des valeurs avec « Mon père m’a dit » ainsi que l’hommage au grand-père qui « n’était pas si vieux » quand il est parti (« Rien ne s’éternise » ).

En résumé, l’album d’Axel Zimmerman a le mérite d’ « Exister » . Il nous permet de réaliser un beau voyage musical et poétique très varié.

 

Article rédigé par Daniel Barbieux (Passion Chanson) sur base de l’écoute de l’album et des informations communiquées par Xavier Chezleprêtre (Attitude).

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