A l’approche de la trentaine, l’imaginaire musical de Max Darmon est rempli de chansons françaises. Ses préférences vont à Alain Souchon, Rodolphe Burger et Jean-Louis Murat notamment. Bassiste de formation puis de profession, ce bon vivant a commencé à écrire « quand cela s’est révélé nécessaire ».
Le mini album de six titres qu’il nous propose en tant qu’interprète s’appelle « La grande aventure ». C’est l’un de mes véritables coups de coeur du moment.
Formé dans l’univers du jazz, du blues et de la soul, Max Darmon s’est d’abord intéressé à la musique des Roots, de Stevie Wonder, de Moby ou de Jeff Buckley. De cette diversité musicale naît la capacité de Max Darmon à marier différentes références, teintes et mélodies au sein de son propre projet. Un projet qui s’est concrétisé dans la belle région française du Lot lors du confinement. Avec ce disque, il évoque avec pudeur le sentiment amoureux, ses doutes, mais aussi ses espoirs et le coeur qui mène le jeu. Il y révèle une clarté d’écriture impressionnante. C’est le cas pour la chanson « Te retrouver », une invitation aux retrouvailles, au souffle d’une nouvelle chance et à l’envie de se donner à l’autre. C’est avec la voix pleine d’espoir que le musicien nous chante cette ode à l’indulgence et aux souvenirs. Le titre respire l’émotion et la mélancolie en nous entraînant dans son tempo dansant sur un beat électro.
De ses dix dernières années vécues pleinement avec des histoires d’amour qui lui ont ciselé le coeur, Max Darmon a mis en musique et en paroles ce qui méritait d’être dit pour aller mieux. Plus qu’une thérapie, le confinement, par son isolement et la possibilité de s’accorder du temps, lui a donné l’envie d’écrire et de réfléchir sur les erreurs du passé pour ne plus les reproduire.
La naissance du projet, une aventure à part entière, a vu le jour grâce à la collaboration de Florian Robin aux claviers, Romain Roussouliere à la guitare, Wendy Killman et Florian Gouello à la batterie. La réalisation et la direction artistique du disque sont signées Jérémy Rassat.
La première chanson a avoir été envoyée aux médias, aux plateformes numériques et placée sur YouTube a été « Fuis-moi ». Une ode à l’amour et à ses complications : « Fuis-moi je te suis, Suis-moi je te fuis… »