Disparition de Bruno Fecteau

Décidément, les nouvelles ne sont guère réjouissantes d’où qu’elles viennent en ce début 2011. Cette fois, c’est le monde de la chanson québécoise qui est touché de plein fouet par le décès de Bruno Fecteau le 8 janvier.
La nouvelle m’est parvenue par mon ami Gerd Heger de Sarrebrück qui me renvoyait vers l’excellent site québécois « Francomag ».
C’est un malaise cardiaque qui eu raison de la vie de Bruno à l’aube de ses 52 ans. Né en 1959 à Rimouski, Bruno Fecteau y a fait ses premières études musicales auprès des sœurs du Saint-Rosaire. Ensuite, il étudia au Conservatoire de musique de Québec.
Mais le grand public allait surtout le connaître comme directeur musical et pianiste de Gilles Vigneault depuis 1994. En 2008, lors du Festival de Musiques Sacrées de Québec, il a présenté la « Grand-Messe » en innu, latin et français que Gilles Vigneault a composée en collaboration avec Bruno Fecteau. Compositeur, orchestrateur, arrangeur et réalisateur, il était aussi impliqué dans le volet formation auprès des participants au « Festival en chanson de Petite-Vallée », en Gaspésie.
Il y a quelques années, il avait rencontré l’interprète québécoise Paule-Andrée Cassidy avec qui il travaillait depuis. Paule-Andrée est devenue sa compagne et la maman de son fils, Pierre, aujourd’hui âgé de 3 ans. L’album « Lever du jour » de Paule-Andrée Cassidy, auquel Bruno a collaboré, a reçu le Grand Prix de l’Académie Charles Cros en 2006. Dans le cadre des concerts de Paule-Andrée et de Gilles Vigneault en Belgique, j’ai eu l’occasion de rencontrer Bruno dont je garderai le souvenir d’un bon vivant musicalement très doué. Mes pensées vont à Paule-Andrée et à leur fils.

Ce contenu a été publié dans Carnet noir. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.