Un premier EP de cinq titres pour « Belle Initiative »

Belle Initiative (Julie Massera) sur scène

Ne cherchez pas sur le web. Vous ne trouverez pas d’information sur la chanteuse française Julie Massera, créatrice du concept « Belle initiative » dont j’ai reçu le nouvel EP (mini-album) par voie numérique. Par conséquent, moi aussi, je ne connais rien du parcours de cette artiste si ce n’est la sortie d’un titre, « Hasenheide », en 2020.
J’ai donc dû me contenter de quelques lignes livrées par un communiqué de presse : celles que vous retrouverez sur tous les sites web qui parlent de « Belle initiative ». Les voici donc dans leur intégralité.
« Belle Initiative (alias de l’autrice-compositrice-interprète Julie Massera) nous transporte à la croisée de l’indé folk, de la pop symphonique et du soft rock. Aussi bien inspirée par St Vincent, Dominique A ou Marina Tsvetaïeva, Belle Initiative questionne notre rapport à l’intime, à la nature, au sacré et au genre. »
Tout cela est vrai. J’y ajouterai d’autres « influences » assez évidentes dans la chanson « A jamais » : Indochine ou Mylène Farmer (les années 1980 électro-rock).
L’EP « Loin des flammes » nous raconte un rapport amoureux qui commence par une relation vampirique : « Gravés comme deux grains de beauté dans le cou » … « Mon beau miroir je ne peux plus me voir… » (« A jamais »).

Puis, le récit se fait plus intime (« Les nuits ») avant de d’évoquer la rupture (« Strasbourg Saint-Denis ») et la résilience (« Loin des flammes »).

Globalement, les chansons de « Belle initiative » s’écoutent de manière agréable. Le phrasé de Julie Massera rappelle parfois celui de Zaho de Sagazan. Mais cela ne nuit nullement à l’ensemble du disque qui se distingue surtout par un habile mélange de styles musicaux. Guitare folk, basse mélodique, synthés seventies, cordes et cuivres parfois jazzy s’y côtoient dans une joyeuse mélancolie. On peut juste regretter que le sens de certains textes ne soit pas compréhensible à la première écoute. Mais cela est peut-être du au fait que, comme dans « Bobby Rose » (partiellement en anglais), la sonorité des paroles semble primer sur leur signification.

 

Article rédigé par Daniel Barbieux (Passion Chanson) sur base de l’écoute de l’EP et des informations communiquées par Flavie Mazier (Flavie fait des relations medias).

.

Ce contenu a été publié dans Ecoutés pour vous (Albums+EP's), avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.