Les Victoires de la Musique, qui fêtaient leurs 40 années d’existence ce 14 février 2025, ont donc récompensé ceux qui s’étaient particulièrement distingué au cours de l’année 2024. Et, à ce titre-là, c’est bien sûr Pierre Garnier qui a mérité ses deux Victoires : celle de la révélation masculine et celle de la chanson originale avec « Ceux qu’on était ». Le vainqueur de la Star’Ac 2024 poursuit donc son voyage tel Nounours sur son petit nuage (cfr « Bonne nuit les petits »).
Tout le reste du palmarès est logique même si, comme à chaque fois, les nommés non-lauréats auraient sans doute pu obtenir aussi la Victoire.
Seule réserve : pourquoi avoir inclus les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques de Paris dans les nominations pour le « concert de l’année » ? Il était évident qu’à ce compte-là la Victoire était pour cette manifestation hors du commun. Vu le caractère exceptionnel et unique de ces spectacles-là, n’aurait-il pas mieux valu leur décerner une Victoire d’honneur comme ce fut le cas pour Sylvie Vartan et Eddy Mitchell ? Agir comme ça aurait évité la frustration des artistes qui s’efforcent de mettre sur pied des concerts toujours plus performants et qui, au final cette année, n’ont pas été récompensés…
Le palmarès 2025
Révélation féminine : Solann (autres nommées : Styleto et Yoa)
Révélation masculine : Pierre Garnier (autres nommés : Lucky Love et Aliocha Schneider)
Artiste féminine : Zaho de Sagazan (autres nommées : Clara Luciani, Santa et Yseult)
Artiste masculin : Gims (autres nommés : Justice, Tiakola et Philippe Katerine)
Révélation scène : Yoa (autres nommé.e.s : Aliocha Schneider et Solann)
Album : « Recommence-moi » par Santa (autres nommés : « BDLM Vol. 1 » de Tiakola, « Hyperdrama » de Justice, « L’impermanence » d’Alain Chamfort et « Mon sang » de Clara Luciani)
Chanson originale : « Ceux qu’on était » par Pierre Garnier (autres nommés : « Ensemble » par Aliocha Schneider, « Recommence-moi » par Santa, « Rome » par Solann et « Tout pour moi » par Clara Luciani).
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Présentée, comme l’an dernier, par Léa Salamé et Cyril Féraud assez décontractés malgré la pression, la soirée a plutôt été sobre dans sa conception et sa mise en scène. Certes, il y avait le grand orchestre dirigé avec talent par Stéphan Gaubert, mais, honnêtement, le show était moins spectaculaire que chaque « prime » de la dernière « Star Academy » sur TF1 ! Même si Santa a réussi à faire « voler » une dizaine de violonistes !
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