Je n’ai pas encore vu Xavier Merlet sur scène en « live », comprenez « vivant », car j’ai eu l’occasion de voir des extraits filmés de ses prestations sur YouTube. Mais tout le monde semble dire que c’est sur les planches qu’il faut le voir et l’écouter pour mieux apprécier ses chansons. Pourtant, l’album que j’ai reçu est un disque enregistré en public. Et je l’ai déjà ressenti comme une belle surprise. C’est donc un bon signe.

Chez Xavier Merlet, toute chanson est une observation du monde qui nous entoure. Mais il ne suffit pas d’observer, il faut encore transmettre le fruit de ce constat et, chez cet artiste, la forme et la manière sont totalement originales. Il suffit d’écouter « Le débat » pour se rendre compte qu’il a ainsi tout saisi de la politique. Avec humour.
Des journalistes ont évoqué Jacques Brel en parlant de Merlet. C’est vrai qu’il y a de ça dans les orchestrations et dans l’ambiance globale des chansons soutenues par un accordéon, un piano et un tuba par exemple. Mais la comparaison doit s’arrêter là car Xavier a son univers propre et différent de celui du grand Jacques dont il ne s’approche d’ailleurs pas vocalement. Au niveau du phrasé et du timbre, il m’a plutôt fait penser à un artiste comme – qui s’en souvient hélas ? – le regretté chanteur belge Jacques Hustin.
Je n’étais pas à Orvault où l’album de Xavier Merlet a été enregistré en public. Je ne serai malheureusement pas non plus au festival du « Chaînon Manquant » en septembre prochain à Laval en Pays de Loire (F) pour l’y applaudir. Mais je suis certain que, tôt ou tard, je croiserai la route de cet artiste hors du commun pour mon plus grand plaisir.
Vous aussi, n’hésitez pas à mieux connaître cet auteur, compositeur et interptète en vous rendant sur le site internet de Xavier Merlet en CLIQUANT ICI.