ANNOUX Jean-Claude

Jean-Claude Annoux en 1968 – Photo (c) P. Bertrand

L’auteur, compositeur et interprète français Jean-Claude ANNOUX naît le 15 mai 1939 à Beauvais sous le vrai patronyme de Jean-Claude Bournizien. On connaît peu de choses sur son enfance et sa jeunesse si ce n’est qu’il apprend assez vite à jouer du violon. Mais on sait, en revanche, qu’il commence sa carrière artistique en écrivant des chansons pour des interprètes connus du début des années 1960: Richard Anthony ou Marcel Amont par exemple. Il enregistre ensuite ses propres compositions à partir de 1963. Et, dès 1964, il connaît un succès fulgurant avec sa chanson « Aux jeunes loups » qui reçoit le Grand-Prix de l’Académie Charles-Cros en 1965.

Les disques suivants vont également connaître un bon succès: « Les touristes » et « Vive la mariée » sont aussi bien accueillis par le public que par les médias.

Mais la popularité va logiquement décroître avec le temps et le chanteur ne trouvera jamais son second souffle. De plus, un accident de voiture perturbera son parcours artistique pendant quelques années. En 1974, il chante « La jeunesse » et, deux ans plus tard, il répond à Michel Sardou qui chante la peine de mort pour les assassins d’enfants (« Je suis pour ») par la chanson « Je suis contre ».

En 1982, à l’époque des radios libres, il tente un retour avec l’aide de Daniel Guichard qui sort son disque « Les mères » (déjà commercialisé dans une autre version en 1976) sur son label personnel « Kuklos ».

L’un de ses derniers enregistrements sera celui d’un album en 1988 (« Laisse-moi trois minutes encore ») qui est composé de nouvelles chansons et de réenregistrements de titres antérieurs.

Au début des années 1990, il écrit un livre qui a pour titre « Gare au show biz ». Il quitte ensuite la butte Montmartre et s’installe en Corrèze où il collabore à Radio Vicomté. A Brive-la-Gaillarde, il crée un atelier de chansons destiné aux jeunes talents. En 1998, à l’occasion d’une exposition consacrée à ses textes vus par le peintre Jacques Teulet, il chante quelques-uns de ses succès. En 2000, Jean-Claude Annoux compose une symphonie intitulée « Les cinq saisons de la Vicomté » qui ne sera jamais jouée de son vivant. Alors qu’il doit participer à la première tournée des idoles « Age tendre et tête de bois », il décède le 2 octobre 2004 à Martigues (France).
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