9 JUILLET

Pierre Perret en 1982 – Photo (c) Alain Perret

9 juillet 1934 : Naissance, à Castelsarrasin, de l’auteur, compositeur et interprète français Pierre PERRET. Pour en savoir plus sur le parcours artistique de cette personnalité, veuillez CLIQUER ICI.
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William Sheller en 1984 – Photo (c) JP Vanden Hauten

9 juillet 1946 : Naissance, à Paris, du chanteur William SHELLER, William Hand de son vrai nom. A l’âge de trois ans, il suit ses parents, son père américain et sa mère française, qui vont s’installer aux Etats-Unis dans l’Ohio. Il y côtoie des musiciens de jazz, amis de la famille, qu’il doit écouter religieusement. Quatre ans plus tard, il revient à Paris et vit, avec ses grands parents maternels, dans le milieu du théâtre. Il assiste ainsi gratuitement à des dizaines de spectacles tant au théâtre des Champs-Elysées où travaille sa grand-mère qu’à l’Opéra Garnier où son grand-père est chef décorateur. A partir de là, le petit William décide unilatéralement qu’il sera musicien et même compositeur. Il commence donc à apprendre le piano dans ce but. Il demande alors à rencontrer l’auteur d’une méthode d’apprentissage appelé Yves Margat. Ce dernier accepte et l’encourage à s’inscrire au Conservatoire où il lui apprend le piano mais aussi le latin, la philosophie, l’histoire et la littérature. Le parcours classique semble s’imposer à lui jusqu’à ce que les Beatles viennent tout chambouler. Il découvre des disques des « fab four » chez une amie et il décide de tout plaquer pour faire du rock. Il rejoint un groupe niçois appelé les Worst. Mais il continue à composer des oeuvres plus légères comme « My year is a day », une chanson qui est un grand succès des « Irrésistibles » en 1969. Avec l’argent des ventes de ce disque, il compose une messe en guise de cadeau pour le mariage d’un couple d’amis. L’oeuvre sera commercialisée en 1972 sous le nom de « Lux aeterna ». Et elle intéresse suffisamment Barbara pour que la chanteuse lui demande de réaliser les arrangements de son prochain album: « La louve ». William s’exécute et c’est Barbara qui va lui conseiller d’interpréter lui-même les mélodies qu’il compose. Elle lui trouve aussi une maison de disques. Si bien qu’en 1975, il finit par enregistrer son premier album sous le pseudonyme de Sheller. Le titre de cet opus, qui se vend à 500.000 exemplaires, est également celui du 45 tours qui va propulser le chanteur blond au sommet des hit-parade pendant des mois: « Rock’n’dollars » avec la célèbre phrase « Donnez-moi madame s’il vous plaît du ketchup pour mon hamburger ».

William Sheller est alors soumis au planning intensif des chanteurs à succès et sort trois albums en trois ans. Et s’il est de toutes les émissions de radio et de télé, il n’a pas le temps de se présenter sur scène face à des spectateurs. Epuisé par la ronde du show business, l’artiste s’échappe un moment loin de l’agitation pour se ressourcer à Los Angeles où il enregistre l’album « Nicolas » en 1980. Et puis, le 4 mai 1981, il propose ses chansons pour la première fois au public parisien de Bobino. Il se découvre alors une vraie passion pour les prestations scéniques et il enregistre un album en public à l’Olympia en 1982. A partir de ce moment, William Sheller n’aura de cesse de multiplier les expériences différentes. Il se produit tantôt seul au piano, tantôt avec les musiciens d’un quatuor à cordes ou d’un orchestre symphonique. Ne quittant jamais totalement le devant de la scène de la chanson française, William Sheller atteint cependant un nouveau sommet de popularité en 1991 avec la très sobre chanson « Un homme heureux ». Puis, durant les années 1990, il essaie à nouveau d’improbables mélanges de sonorités et de rythmes avec un album très rock, « Albion » (1994), et un autre intitulé « Les machines absurdes » (1999). Sur scène, il est l’un des premiers chanteurs de France, sinon le premier ou le seul, à utiliser des émetteurs pour tous les instruments qui l’entourent. Ainsi, à part pour le batteur, tous ses musiciens sont libres de circuler comme ils le veulent sans être attachés à un fil. La décennie 2000 est marquée par des compositions classiques et par les albums « Epures » (2004) et « Avatars » (2008). En octobre 2015, un nouvel opus vient enrichir le répertoire de Sheller. Il s’appelle « Stylus » et mélange habilement les enregistrements où il s’accompagne seul au piano et ceux où il s’entoure d’un quatuor à cordes. Le 12 février 2016, à Paris, il reçoit une Victoire de la musique d’honneur pour ses 40 ans de carrière. A cette occasion, les chanteuses Louane, Jeanne Cherhal et Véronique Sanson lui rendent hommage en musique.

L’artiste est alors malade et souffre physiquement d’un mal dont il mettra des mois à se remettre. Après cette épreuve, l’homme déclare, au début de l’année 2021, qu’il ne chantera plus et qu’il ne joue plus de piano depuis 2016. A ce moment, il envisage d’encore seulement composer de la musique instrumentale avec un crayon et du papier. De la même manière qu’il a écrit le livre « William » qui, en 500 pages bien tassées, révèle, de manière très honnête, bien des secrets de cet être hors du commun.
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MAISSIAT en 2013

9 juillet 1982 : Naissance, à Lyon, de la chanteuse française MAISSIAT sous son véritable nom d’Amandine Maissiat. Sa mère est institutrice et son père travaille chez France Telecom. Intéressée très tôt par la musique, Amandine possède déjà une guitare à l’âge de cinq ans. L’instrument est toutefois en plastique mais, six ans plus tard, c’est sur un vrai piano que la fillette apprend les notes. A 16 ans, l’adolescente passe son bac littéraire avant d’entrer à l’Ecole des Métiers de la Communication dans sa ville natale. Quatre ans plus tard, Amandine est engagée à la Compagnie Lyonnaise de Cinéma, une société de production audiovisuelle où elle travaille pendant un an et demi. Elle se tourne alors vers la musique et décide de crée un groupe bientôt suivi par un deuxième. En 2005, un groupe féminin du nom de Subway désire remplacer sa chanteuse et fait appel à Amandine qui accepte le poste en y ajoutant ses talents de musicienne et d’auteure. L’expérience Subway dure quatre ans et, à l’âge de 27 ans, l’artiste désire envisager une carrière de chanteuse soliste. Elle met alors trois ans pour écrire, composer, peaufiner et, enfin, enregistrer, sous le simple nom de Maissiat, cinq chansons sur un EP qui sort en septembre 2012. Ces cinq titres sont annonciateurs d’un premier album intitulé « Tropiques » qui est commercialisé en mars 2013. Six mois plus tard, le même opus est réédité avec quatre titres inédits supplémentaires sous le titre « Retour aux Tropiques ». Maissiat part en tournée au cours de l’été 2013 et elle passe notamment par le jardin des Francofolies de Spa le 20 juillet. La même année, l’artiste est récompensée par le Prix Barbara du ministère français de la Culture. D’autres concerts sont également prévus en 2014 et les mois suivants sont consacrés à la préparation du deuxième album qui sort en mars 2016 : « Grand amour ».

 Alors que l’artiste semble ensuite s’éloigner des studios d’enregistrement, elle participe à divers spectacles comme celui consacré aux chansons de Jean-Loup Dabadie, « Les choses de nos vies », en 2021. Deux ans plus tard, Maissiat retrouve, enfin et pour notre plus grand plaisir, le chemin des studios pour enregistrer son troisième album : « Delta ».

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Jean Lefèbvre en 1981

9 juillet 2004 : Décès, à Marrakech (Maroc) du comédien français Jean LEFEBVRE à l’âge de 84 ans des suites d’une crise cardiaque. Pour en savoir plus sur les activités de cet artiste dans le domaine de la chanson francophone, veuillez CLIQUER ICI.
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